Le concept de la Dynamique eau’stéopathique [1]
N° national ou d’enregistrement : DSO2021012112 Date de dépôt : 22/07/2021
Lieu de dépôt : 92 INPI
« La dynamique eau’stéopathique » marque déposée à l’INPI le 3 septembre 2021
Cette publication s’adresse :
– Aux thérapeutes qui se trouvent confrontés à des questionnements rémanents ou à des énigmes dans leur pratique,
– Aux thérapeutes qui se trouvent en communauté de pensée et d’actes sur le concept de santé des médecines traditionnelles, homéopathie, médecine chinoise, ostéopathie, magnétisme etc.
– aux ostéopathes qui manquent de mots précis pour expliquer ce qu’il font peut-être déjà et à ceux qui rêvent de travailler ensemble, quelle que soit leur approche
– À ceux qui s’intéressent davantage à la topologie qu’à la topographie
– mais essentiellement à ceux qui acceptent de changer leur cadre de pensée, notamment celui de la physique classique pour plonger dans la physique « quantique » où notamment la matière, le temps n’existent pas, le vide n’est pas vide et où les ondes et leur champ peuvent nous aider dans la compréhension de phénomènes jusque-là difficilement explicables.
Ce concept construit sur plusieurs constats issus de lectures et de publications[2] ont conduit à :
- élaborer une représentation du corps, différente de celle, classiquement véhiculée en ostéopathie sous un angle mécaniste
- aborder le patient dans sa dimension électromagnétique, plutôt que sous l’angle de la matière (dure ou molle), et en y intégrant l’eau, son support constitutif majeur
- poser l’hypothèse d’une nouvelle vision de la « lésion » ostéopathique avec une nouvelle manière d’y remédier en adéquation avec celle-ci.
Les constats sur lesquels nous nous sommes appuyés :
- Nous sommes et nous vivons dans un monde électromagnétique.
- L’eau est un élément constitutif essentiel du corps sur le plan volumique mais surtout d’un point de vue moléculaire et elle est de fait chargée d’informations électromagnétiques.
- L’eau est omniprésente dans tous les systèmes de communication de notre corps, elle est un des supports physiques de la transmission d’informations qu’elle porte.
- C’est l’eau qui donne et maintient les formes [3].
- L’eau est l’interface d’échange avec le vide quantique, les champs morphogéniques[4] comme supposés par Rupert Sheldrake « à travers des connexions intangibles entre le temps et l’espace », et dans notre vision plus élargie, avec La Pure Conscience.
- L’eau dans une vision plus large de Marc Henry, est l’interface avec le vide quantique (qui n’est pas vide mais chargé de particules virtuelles), et le transducteur qui fait le lien entre le matériel et l’immatériel, le visible et l’invisible.
Pour mieux comprendre regardons les grands paramètres du vivant
[1] « La dynamique eau’stéopathique » marque déposée à l’INPI le 3 septembre 2020
[2] Bartholomew A, le génie de Viktor Schauberger éd Le courrier du livre 2014, Yann Olivaux , La nature de l’eau, éd Résurgence 2010, Marc Henry, L’eau et la physique quantique, éd Dangles 2016
[3] Henry, M., L’eau morphogénique, éd. Dangles 2020 – Souvignet, M., L’eau un être sensible, éd. Books on demand 2014,
[4 Les champs morphogéniques seraient à l’origine de toutes les formes, J.L. Oschman, Médecine énergétique, bases scientifiques éd. Sully2016
Structure et géométrie, ondes et rayonnements, matière et eau sont interconnectés
le mouvement en vortex [5] est la clé de la dynamique de la vie.
Les grands principes du vivant sont complétés ci-dessous avec l’ensemble des systèmes du corps, (non cloisonnés entre les pointillés mais bien interconnectés), et avec les différents états de l’eau[6].
Le corps humain peut être visualisé comme une coopération systémique entre l’eau circulante, celle des artères, veines, lymphatiques, celle du SNC avec le LCR et l’eau interstitielle, des viscères, nerfs, os, qui se draine par les capillaires.
Un quatrième état, dit eau morphogénique[7], non circulante, au contact des éléments hydrophiles, est représentée au centre du cercle ci-dessus.
Nous nous appuyons également sur l’importance du système nerveux autonome (SNA), support d’information et de mémoire. Le SNA et l’eau collaborent et échangent leurs informations. Le SNA, largement démyélinisé[8] surtout dans ses fibres périphériques, en contact avec l’eau interstitielle, est un « organe » privilégié de perception des variations électromagnétiques.
[5] Selon la mécanique des fluides, il s’agit d’un « tourbillon obtenu lors d’un écoulement turbulent au voisinage d’un obstacle » (d’apr. Quranta Phys. 1986
[6] Dessin conçu et réalisé par Eléa MenandFaure et le Dr Jacques Michaud Ostéopathes
[7] Selon le Pr Marc Henry, c’est l’eau intra cellulaire qui n’est ni liquide, ni solide et selon Gerald H. Pollack, c’est aussi le 4ème état de l’eau qu’il nomme EZ (compléter le paragraphe).
Le cœur, lui-même par définition électromagnétique, au centre de l’eau circulante donne le rythme à tous les autres organes du corps. Étant siège des émotions, il garde de fait à ce titre une place essentielle dans la « rencontre » avec le patient.
L’Hypothèse
Avec ces divers constats et l’importance de l’eau, nous posons l’hypothèse que la lésion eau’stéopathique pourrait siéger avant tout au sein de l’eau du corps, et qu’elle peut être perçue à la fois dans la matière et dans sa manifestation électromagnétique.
Comment dès lors représenter la nouvelle vision de la lésion eau’stéopathique ?
Concrètement comment traiter ?
Dans cette conception, d’une géométrie des tissus qui est dynamique, l’ostéopathe peut agir sur celle-ci et la réharmoniser. L’ostéopathe dialogue avec l’eau et fait, non pas circuler l’eau, comme on le penserait communément, mais fait circuler l’information. Les informations peuvent être d’ordre électromagnétique, mécanique et scalaire[9]. Ce dernier registre serait celui des informations véhiculées par la pensée.
L’acte thérapeutique doit être en accord avec cette nouvelle vision de la « lésion » et amène à introduire les notions de vortex et de polarité électrique.
Ainsi le « recoil », en tant que technique classiquement utilisée dans différentes approches, (toggle recoil ou celui du LMO), se transforme en un « nouveau recoil ». Ce dernier nécessite un temps d’écoute, d’intention et il doit se détacher d’une vision purement mécaniste. Au temps de mise en tension classique selon 3 plans et 3 axes pour le diagnostic, un vortex sera imprimé au temps de la visée de l’ajustement. Dans ce court instant privilégié dit de « champ flottant », de point d’immobilité[10], un moment de calme dans la dynamique vibratoire qui n’attend que l’information d’un mouvement. On peut le visualiser comme un temps d’équilibre électromagnétique, une résonnance parfaite entre deux personnes. Le vortex est décrit comme une trajectoire ici imprimée par le doigt, dans un mouvement centripète (en compression) ou centrifuge (en décompression) et dans un sens lévogyre ou dextrogyre. Et ce, à l’image d’un tourbillon[11] qui part de la superficie à la profondeur en se rétrécissant pour le vortex centripète ou de la profondeur à la superficie en s’élargissant pour le vortex centrifuge.
Lorsqu’il s’agit d’intervenir sur deux éléments plus ou moins éloignés l’un de l’autre, le mouvement s’effectue cette fois à l’aide de deux doigts ou 2 mains. Pour respecter une polarité iles préférable d’utiliser les même de chaque main. Et ce, suivant une lemniscate[12], un double vortex, qui associe à la fois torsion, étirement, décompression ou torsion, rapprochement et compression. Il s’agit d’un autre mouvement spiralé de la dynamique vitale, présente au demeurant dans le concept de la biotenségrité[13].
Le geste thérapeutique se finalise avec le retrait du doigt ou des doigts ayant imprimé le vortex après la mise en tension que le patricien pourra choisir en fonction de sa pratique habituelle. Ce nouveau recoil, « sans aucune impulsion préalable contre une résistance », s’accorde avec l’idée d’une action possible par l’intention et la pensée.
Le vortex est une clé de dynamisation et d’harmonisation du traitement ostéopathique.
Les temps diagnostique et thérapeutique peuvent s’effectuer selon différents niveaux de perception permettant d’adapter le dialogue entre le praticien / le patient et ses tissus
Dans cette vision thérapeutique élargie, l’eau, en tant que support d’information et l’électromagnétisme, rejoignent, de fait, d’ores et déjà par là même, d’autres thérapies dans leur principe fondateur et leur mode d’action respectifs (l’homéopathie, l’acupuncture, la chromothérapie, le magnétisme etc.).
Une proposition : au-delà, l’eau et l’électromagnétisme pourraient réunir tous les ostéopathes dans la compréhension de leur action finale commune. Ce concept pourrait constituer le dénominateur commun des différentes approches ostéopathiques qui divisent encore aujourd’hui et inutilement notre corps professionnel.
[9] Meyl, K., La guerre des ondes scalaires, 2017, éd. Indel Gmbh Verlagsabteilung
[10] Certains ostéopathes évoquent dans leur approche une sorte de temps « en suspension » qu’ils nomment « stillpoint »
[11] Le tourbillon de l’eau peut quant à lui être généré par un écoulement mais aussi par un aimant
[12] Symbole connu depuis l’antiquité grecque, c’est le mathématicien Bernoulli qui lui trouva son nom en 1694
[13] La biotenségrité a été conçue par Steve Levin et expliquée dans diverses publications dont celle de Michèle Tarento dans Construire son corps avec l’Osteo Éveil et la biotenségrité, 2016, éd. Sully